Indonésie–12ème pays du périple – Java
Voilà 2 mois que je suis reparti en solo. Enfin solo est un bien grand mot car nous ne sommes jamais vraiment seul en voyage. Une escapade en Indonésie s’est présentée à moi pour un mois. Bouffée d’oxygène, dépaysement, pays avec une histoire et culture. L’aventure promet d’être grandiose.
Jakarta
C’est accompagné de Caroline, une amie Française, que je visiterais l’Indonésie. Le vol avec la compagnie low cost Tiger Air, s’effectuera sans encombre dans un confort très sommaire, avec une escale à Singapour. Bien qu’il ne s’agisse pas du trajet le plus court, il s’agissait du seul itinéraire abordable pour effectuer la liaison Sydney – Jakarta. Après une dizaine d’heures de vol, me voilà à l’aéroport de Jakarta en pleine nuit.
La chaleur à 00h00 est écrasante et humide. Je sens que je vais morfler.
Un taxi nous déposera à l’hôtel situé en haut d’un centre commercial. Atypique dirons-nous, mais la chambre est confortable et équipé du graal, la climatisation.
Le lendemain, visite de Jakarta sous un soleil de plomb. Je me dis que je ne supporterais jamais cette chaleur. La ville, dense, chargée en circulation avec ses détritus qui jonchent le sol, n’est pas très accueillante.
Jakarta est la capitale de l’Indonésie et se trouve sur Java. L’Indonésie est le 4ème pays le plus peuplé au monde, constitué de près de 13000 îles. Il s’agit du 1er pays à majorité musulmane.
Nous ferons un tour au “Monument Nasional” que vous voyez ci-dessous (bof).
Nous nous balladerons également dans le centre historique de Jakarata, une rue piétonne bondée de monde assez vivante et déjà plus sympathique.
Nous mangerons dans un “resto” de rue, une sorte d’omelette au riz avec d’autres choses dessus.
Nous ne nous attarderons pas à Jakarta et nous nous envolerons en direction de Yogyakarta.
Yogyakarta
Capitale culturelle, elle est connue comme centre de l’art classique javanais et de la culture traditionnelle comprenant le théâtre d’ombre wayang kulit, le batik, le ballet, le théâtre, la musique, la poésie.
Nous commencerons les hostilités par le Kraton Ratu Boko. Il s’agit du palais du roi Boko qui est un site archéologique dans les environs du temple de Prambanan.
La suite se déroulera par la visite de du temple de Prambanan. Il s’agit d’un ensemble de 240 temples construits au 9ème siècle. Classé au patrimonial mondial de l’UNESCO, le site est époustouflant. Le temple central est dédié à l’épouse de Shiva (Durgā Mahîshâsuramardini).
Un autre temple incontournable de la région est celui de Borobudur. Nous décidons de partir pour 2 jours dans ce coin afin de pouvoir profiter d’un lever de soleil sur le Merapi. Après un trajet en bus jusqu’à Magelang, nous marchons en fin de d’après-midi dans la rue, à la recherche d’un hébergement.
Ceux que nous regardons ne nous conviennent pas, mais nous sommes sûrs que nous allons trouver. En face de l’entrée du temple, une petite “agence” de tourisme est là avec des références Françaises. Un jeune couple de Français discute avec le propriétaire et nous engagerons également la conversation. Le gérant, Joko, nous propose plusieurs solutions d’hébergement. Sa dernière proposition est que nous dormions chez lui avec prêt de son scooter, diner dans sa famille, réveil à 4h00 du matin pour voir le lever de soleil sur Borobudur avec en fond le Mérapi, petit déjeuner, visite de Borobudur par nos soins, et déjeuner. Le tout à un prix défiant toute concurrence (nous lui donnerons le double du prix demandé). Il prendra également le temps de nous écrire sur papier un itinéraire que nous pouvons suivre et faire par nous même jusqu’à la fin de notre séjour avec les tarifs des transports locaux (indispensable pour négocier correctement).
Il nous fera également visiter son village, Klipoh où ils fabriquent des poteries et nous assisterons à la fabrication de Tofu tenu par son frère. Joko a d’ailleurs travaillé pour une des émissions de Koh-Lanta et souhaiterais un jour visiter la France. Durant notre séjour, il s’agira de notre plus belle rencontre. Une personne avec le cœur sur la main, prêt à aider et voulant que les touristes passent un moment inoubliable chez lui. C’est réussi l’ami.
Si vous êtes de passage à Borobudur, c’est lui que vous devez contacter.
Revenons-en à nos visites. Le matin nous partirons à 4h00, la frontale attachée pour voir le soleil se lever. L’ambiance est brumeuse sur Borobudur, et le Mérapi fumant nous cache encore le soleil.
En rentrant à pied, jusqu’au village pour prendre notre petit déjeuner (Nasi kuning), nous aurons la chance de voir nos premières rizières en terrasse ainsi que le fruit du jacquier (personnellement, je ne trouve pas ça fameux).
Le temple de Borobudur est une construction bouddhiste du 8ème / 9ème siècle. Il est à la fois un sanctuaire dédié à au Bouddha, mais également un lieu de pèlerinage Bouddhiste, il est également classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le site a été abandonné et fût caché par des cendres. Le pouvoir bouddhiste se déplaça vers le java oriental entre 928 et 1006 et une série d’éruptions volcaniques eurent lieu, mais on ignore si ces évènements sont liés à son abandon. Une croyance populaire suggère que le temple fût abandonné au 15ème siècle lorsque la population s’est convertie à l’islam.
Sorte de Kupat Tahu pour déjeuner (une tuerie).
Bromo
Nous tenions à essayer le train en Indonésie afin de tester vraiment tous les moyens de transports locaux. Départ vers 22h30 pour un trajet de nuit, souvenirs du début de mon aventure mais nous sommes bien loin du fameux pass interrail. 8h de trajet pour atteindre Malang durant lequel nous aurons du mal à trouver le sommeil. Les 2 jeunes ado en face de nous prendrons des photos de nous, à notre insu (le son de leurs smartphones les ont trahis), mais c’est une chose assez courante en Indonésie.
Nous prendrons ensuite 2 bus pour atteindre le Bromo en passant par Probolingo. Le transport de Probolingo jusqu’au Bromo est organisé par une bande aux pratiques douteuses. Ils nous font attendre tant que le bus n’est pas complet et augmentent le prix au fur et à mesure. Trop fier, nous sommes partis à pied avant de finir par renoncer car le stop ne fonctionnait pas. Nous n’avons donc pas eu le choix que de payer le prix fixé par ces individus. Heureusement que le paysage à couper le souffle nous à rapidement fait oublier ce petit désagrément.
Le paysage est désertique, lunaire avec de la cendre au sol. Le cratère fume et nous grimperons au bord de celui-ci.
La fumée est extrêmement acide et mieux vaut éviter de la respirer lorsque le vent nous l’amène vers nous.
Nous nous lèverons à l’aube afin de voir se lever le soleil depuis un autre point de vue.
On peut apercevoir quelques crachats de fumée d’un autre volcan derrière le Bromo (Butak, Kelud ou Arjuna).
Kawa Ijen
Oui il roule !
Dans cette épave, nous arriverons entier à Bondowoso d’où nous nous restaurerons avant de partir à 23h pour 2h de moto en passager jusqu’au Kawa Ijen.
Bravant le froid et une pluie fine, c’est congelé que nous arrivons vers 1h du matin sur le site du Kawa Ijen. La fin s’effectue à pieds, mais en raison d’alertes volcaniques, nous ne pourrons pas aller observer les “blues fire”. Nous monterons donc vers 4h du matin voir le lever de soleil (on aura la chance de voir tout de même quelques flammes bleues). Les porteurs de souffre remontent des paniers de près de 80 kilos sur leur dos.
Un bus nous emmènera de Bondowoso vers Situbondo pour prendre le bateau public en direction de Bali. Les transports sont chaotiques si l’on ne souhaite pas opter pour les formules touristiques, mais nous parvenons à avancer, ce qui est essentiel 
.
Comme c’est bon de voyager avec toi depuis notre canapé. Superbes images.
Une bouffée d’air frais qui nous éloigne de ce soit disant monde civilisée.
Bonne route et à bientôt pour la suite de tes aventures.
Superbe voyage que tu fais là. Cela donne vraiment envie 😉